Une lumière pour les paumés de la vie et les victimes de la guerre
Fondée en 1986 à Beyrouth, durant les heures les plus noires de la guerre civile, à l’initiative du frère Nour, un moine grec-melkite-catholique, aidé du Dr Robert Caracache et de son épouse Marie, l’association Beit el-Nour – Foyer de la Lumière et de l’Espoir – tente de pourvoir aux besoins de centaines de jeunes, sans distinction de religion et vise à les réinsérer socialement : jeunes délinquants, drogués, des filles tombées dans la prostitution. L’association gère plusieurs centres de prévention et de réhabilitation.
Le Foyer œuvre également en leur faveur des réfugiés syriens et irakiens fuyant la guerre ou la menace islamiste.
Les besoins sont énormes à tous les niveaux, éducatif, sanitaire, médical, alimentaire, etc. Les équipes, sont pluridisciplinaires, composées d’assistantes sociales, d’éducateurs, de psychologues, d’animateurs sociaux, avec recours aux dispensaires et médecins bénévoles ou parfois rémunérés.
Pratiquement, dans la mesure de ses moyens, Beit el-Nour assure la distribution de rations alimentaires aux familles et du lait pour les petits enfants ; prend en charge des examens médicaux, des consultations et la distribution de médicaments ; distribue des éponges-matelas et fournit des vêtements de tous genres pour grands et petits, ainsi que les produits nécessaires à l’hygiène.
Au niveau scolaire et éducatif, elle assure un programme de renforcement scolaire, des classes spéciales, et quand cela est possible, aide les enfants à fréquenter les écoles gouvernementales proches du quartier.
Au niveau psycho-social, un des soucis majeurs est d’assurer aux enfants un soutien moral et une prise en charge psychothérapique pour les aider à surmonter leurs traumatismes.
En été, l’association organise des activités récréatives, sorties, camps, pique-niques en montagne, etc.
Depuis longtemps, Solidarité-Orient soutient Beit El-Nour avec environ 6.000 euros par an. Vos dons nous permettrons de continuer ce soutien.
« Par le suivi psychologique, l’alphabétisation et la formation professionnelle, nous offrons à la ‘‘jeunesse blessée’’ du Liban des opportunités de réintégration dans la société. L’intercession et la prière occupent une place centrale dans notre apostolat. Elles contribuent au premier plan à la guérison des blessures émotionnelles et spirituelles, en faisant naître la LUMIÈRE et l’espérance de Dieu dans les cœurs. » (Robert Caracache, co-fondateur)