Détresse des chrétiens de Terre sainte pris dans le conflit israélo-palestinien.
« Si tous les regards sont tournés vers Gaza et Israël en cette période si dramatique, la vie dans les territoires occupés de Cisjordanie, et plus précisément à Bethléem, est comme en sursis. La plupart des magasins sont fermés et l’approvisionnement alimentaire reste incertain ; les check-points sont fermés, ce qui empêche des milliers de personnes de travailler ; les hôtels sont fermés, privant ainsi de nombreuses familles d’un revenu mensuel ; les visages, eux, luttent pour ne pas se fermer et les cœurs d’autant plus.
Nous sommes comme suspendus dans un vide dont on ne distingue pas le fond, comme face à un inconnu dans une vie qui tourne au ralenti.
Nous allons plutôt bien et ce sont les prières qui nous tiennent dans la grâce de la paix du Christ. Nous récitons souvent une prière composée lors des massacres de 1915 à travers laquelle nous nous tournons vers la vierge Marie.
La situation économique commence à devenir difficile pour les palestiniens et grâce à votre soutien, nous pouvons de donner du travail à quelques paroissiens. Un petit salaire leur permet de participer, même modestement, à l’économie. Chacun contribue comme il le peut.
Soyez assurer de nos prières tout comme nous vous remercions pour les vôtres, pour votre précieuse aide et vos pensées. »
Père Yunan Frédéric Masson, curé